FRESNONONO ♦ I'll be waiting.

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Fresno Richard Davis

Âge, date et lieu de naissance ; 28 YO, le 5 mai à Honey Grove (Texas).
Nationalité ; Americano-norvégien.
Statut sentimental ; en reconstruction.
Statut professionnel ; Propriétaire du bar texan The Good, The Bad and The Ugly.

Qualités & Défauts ; ARROGANT, SOCIABLE, REVANCHARD, MOODY, CYNIQUE, RÂLEUR, GÉNÉREUX.

Ce que vous devez savoir ; On l'appelle Mr Moody; un moment, il vous sourit, puis trois secondes plus tard, il marmonne et grogne parce qu'on l'a contrarié. Sa famille est sacré et si vous tentez ne serait-ce que de toucher à ses petites soeurs, vous êtes sûr que le soir même Fresno vous attend en bas de chez vous avec une batte de baseball. C'est un grand fan de football américain, il y joue souvent avec ses frères - attention, ces parties familiales sont quelque peu violentes. C'est un ancien alcoolique, il est sobre depuis un an -oui le paradoxe du barman sobre existe. Lorsqu'il était enfant, son père le frappait. Il a un casier judiciaire: quelques cas d'ivresse sur la voie publique, une voie de faits et des petits larçins comme des tags. On ne le condamne pas car on sait très bien qu'il n'ira jamais en prison: il a des amis hauts placés. Il aime les femmes, ça c'est sûr (vous aviez bien vu sa gueule d'ange et son physique de rêve?) mais il reste accroché à son ex avec qui il a eu une relation destructrice. Il s'en remet encore aujourd'hui. Ca ne se voit pas comme ça, mais il joue très bien aux échecs. Il met la pâté à Reggie à chaque fois.

Spoiler:

« Know that we all fall down
Love till you hate
Strong till you break
Know that we all fall down »

♦ Il était une fois... et pour finir une petit anecdote (ou deux, ou trois), d'une vingtaine de lignes (minimum).

« Papa, arrêtes! » Bitsie pleurait à chaudes larmes, et Bo se cachait dans les bras d'Irving. Irving affichait un visage impassible comme toujours. « Tu n'es qu'un petit ingrat, tu ne sais pas ce que j'ai sacrifié pour toi .. » Fresno, la peur au ventre, ne fit que répondre à l'individu face à lui, il ne se laisserait pas faire face à ce junkie qui n'était plus que l'ombre de son père. « C'est pas la coke que t'as sacrifié en tout cas!» lui lança-t-il sur un ton sarcastique. Fresno prit le premier coup. Il avait quatorze ans et cette scène se répétait quotidiennement. Pour ajouter aux hématomes et autres bleus qu'il portait, il avait en plus une lèvre fendue. Reggie se mit entre le père et Fresno. Il avait douze ans. « Ecartes-toi sinon tu vas t'en prendre une, Reggie!» son père prévenait. Reggie se prit le second coup. « Vas te faire foutre, espèce de drogué! » s'exclama Fresno. Il agrippa le bras de Reggie pour le pousser. La seule raison pour laquelle Fresno ne répondait pas aux attaques physiques de son père était que s'il s'y mettait, le vieil homme serait sûrement tué, vu qu'il titubait déjà, plein d'alcool, de drogues.

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Fresno se rappellerait toujours de la première fois où il avait vu Persia. Elle avait cet air perdu sur son visage, et sirotait son martini à trois heures de l'aprés-midi. Il s'était approché, proposant de la resservir. « Vous voulez autre chose?» Elle avait levé les yeux vers lui pour finalement acquiescer en silence. Elle avait l'air si triste, si mélancolique, une sorte de demoiselle en détresse. Il tenta à nouveau d'engager la conversation lorsqu'il lui ramena un second verre. « Bah alors faut pas faire cette tête-là, vous avez passé une mauvaise journée?» La jeune femme esquissa un sourire ironique, but le verre cul sec, et le poussa vers Fresno. « Plutôt une mauvaise année. » Fresno eut un léger sourire, et poussa la chaise pour s'y asseoir. Il fit signe au deuxième barman de prendre en charge le bar et de leur ramener une bouteille de vodka. « Bon alors, je vous écoute. Je suis l'expert des années pourries, je peux peut-être vous aider si ce n'est que vous écouter. Les barmans font de bons psychologues.» A la fermeture du bar, ils étaient encore tous les deux à cette même table, refaisant le monde. C'était comme s'ils se connaissaient depuis des années. Fresno tomba amoureux de Persia ce premier soir.

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« Fresno, s'il te plaît, regardes toi dans un miroir. » Bo lui tirait sur la manche, désespérée, pleurant. Fresno avala une gorgée de vodka, et tourna la tête vers elle, la repoussant. « Lâches-moi, putain, j'ai pas besoin de ton refrain à deux balles encore une fois. » Bo était à genoux, les larmes coulant sur ses joues. Tout ce qu'elle voyait maintenant, c'était que son frère devenait la copie exacte de leur père. Bo se releva, attrapa avec agilité la bouteille de son frère et s'éloigna. Celui-ci protesta, tituba et faillit s'écrouler. « Tu voies pas que tu deviens comme papa? » s'écria-t-elle. Fresno recula comme s'il avait prit un coup de poing dans le ventre. Il attrapa la première chose qui lui vint à la main et le lança dans le miroir face à lui. « TA GUEULE PUTAIN, TA GUEULE. » Bo lui jeta sa bouteille en pleine figure et s'écria avant de partir, le fixant droit dans les yeux. « Si tu n'arrêtes pas ça Fresno, tu vas me perdre. Tu vas nous perdre. » Le jeune homme attrapa sa bouteille et la vida. Il se sentait si vide sans l'alcool. L'alcool l'empêchait de penser. Il ne repensait pas aux coups pris pendant sa jeunesse, il ne pensait pas à son amour - sa tendance suicidaire. Le soir même, le jeune homme sonnait à la maison familiale. Les joues creusées, le regard vide, il tomba dans les bras de Bo. Reggie observait la tête dépassant du salon. « Je vais arrêter. C'est pas bon, c'est pas bon. » Bo le serra dans ses bras, et Reggie vient l'aider pour le porter. Il était dans un état pitoyable. Une fois assis, Bo lui embrassa le front et murmura tout doucement à son oreille. « On va prendre soin de toi, frérot. »