mary-ann. ” rêves ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur ”

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mary-ann littleton

Âge, date et lieu de naissance ; vingt-huit ans, dix-neuf avril, austin, au texas.
Nationalité ; américaine, avec des origines italiennes.
Statut sentimental ; célibataire, amoureuse.
Statut professionnel ; cuisinière au restaurante il divo.
Team ; neutral.

Qualités & Défauts ; passionnée, possessive, pétillante, astucieuse, dynamique, déterminée, maladroite, douce, franche, dévouée, infidèle, lunatique, séductrice, gaffeuse, intelligente, impatiente, câline, calme.

Ce que vous devez savoir ; passionnée de cuisine depuis ses trois ans, elle a toujours mangé de tout et n'importe quoi sans jamais râler. Gamine, elle préparait de délicieuses " tambouilles " à ses proches, variant à chaque fois les plaisirs. D'où l'évidence de sa vocation. Elle est d'ailleurs très fière du poste qu'elle occupe, dans ce restaurant qui lui permets de préparer sa nourriture préférée, l'italienne. Étant originaire d'une famille ritale, les premiers plats qu'elle a appris à faire sont italiens, soit, elle maîtrise plus d'une cinquantaine de recettes mettant en valeur les pâtes ◢ Amoureuse d'un homme, Dax, qui est son colocataire, mais également son plus fidèle ami. Mary sait pertinemment que la réciproque s’applique, mais lui comme elle préfère ignorer ces sentiments pour ne gâcher leur amitié, quitte à se faire du mal ◢ Déterminée, elle ne baisse pas facilement les bras et se donne entièrement dans tout ce qu'elle entreprend pour aller jusqu'au bout de ses envies. M-a déteste avoir à vivre avec des regrets, c'est pourquoi elle essaye d’assouvir la moindre de ses envies ◢ Elle se sent bien à Geiranger, même si elle ne comprend pas cette rivalité au sein de la ville. Rivalité qu'elle trouve, au passage, plus que puérile ◢ Infatigable, Mary est une personne très active qui savoure chaque instant qu'elle passe ◢ Elle passe chacun de ses dimanches soirs au fin fond de son lit, avec une tasse de chocolat au lait brûlante entre les doigts, ainsi qu'un compagnie d'un bon et charmant film ◢ Quand elle s'énerve, trop, il lui arrive parfois de faire de violentes crises d'angoisses. La dernière ? sur son lieu de travail, le restaurant était bondé, elle préoccupée et le rythme trop rapide. Ce n'est pas dans ses habitudes de dévoiler à tous ses faiblesses, elle essaye de se dévoiler le moins possible ◢ Elle n'aime pas rester seule et a besoin de se sentir entourée ◢ Depuis qu'elle est haute comme trois pommes, elle a peur des soirs où l'orage gronde. C'est bien ce qui lui fait la fait le plus trembler - si on oublie sa crainte de tout perdre du jour au lendemain. Généralement, ces soirs-là, elle se faufile dans les bras d'un de ses proches et y reste jusqu'à ce que le ciel retrouve sa tranquillité ◢ Elle est habituée aux passions éphémères, n'étant pas fidèle dans ses relations sentimentales, elle aime et préfère découvrir de nouvelles personnes, d'autres sensations, glisser ses doigts sur de nouveaux corps plutôt que de se lier à une même et unique personne ◢ Mary en a rien à foutre de l'image que les autres peuvent avoir d'elle.

Il était une fois ... Mary-Ann, sombre idiote, qui étais en ce moment en retard pour le rendez-vous le plus important de sa vie. J'en mangeais presque mes cheveux tellement mes jambes s'activaient afin de rattraper le temps. J'étais stupide, à vouloir essayer d'être la plus " parfaite " pour cet entretien, j'en ai oublié l'heure à laquelle je devais me pointer. Je me pinçais la lèvre tout en défonçant la porte d'entrée du restaurant. Présente hurlai-je, tout en tombant nez-à-nez face un homme, très souriant. J'enfonçai une main dans mes cheveux, les glissant tous d'un même côté de ma nuque. J'esquissai une large grimace, révélant ma gêne, je ne savais pas où me mettre, où me cacher. Mary-Ann ? Je viens juste d'embaucher mon dernier cuisiner m'avoua-t-il d'une voix qui m'obligea à me redresser. Hors de question, je voulais ce poste, je l'exigeais même ! J'étais douée, peut-être même excellente, et foutrement passionnée. Je m'appuyai contre la porte, empêchant alors l'accès à la sortie. Où sont vos cuisines ? demandai-je, très rapidement. Tagliolini al tartufo bianco d’Alba continuai-je, il pencha son visage tout en fronçant les sourcils, me faisant clairement comprendre qu'il désirait connaître la suite de ce menu que j'avais préparé. Tiramisu aux myrtilles et au chocolat noir. Je grimaçai, par peur que la simplicité de ce désert ne lui convienne pas. Même si j’espérais, oh oui, que cela lui convienne. Il garda le silence, bien trop longtemps à mon goût, avant de me lâcher à nouveau un charmant sourire. Repasses demain, on verra ce que je peux faire de toi dit-il tout en m'entraînant avec lui hors du restaurant. C'est par un bref au revoir qu'il s'éloigna de moi, me laissant seule, tel une idiote, face à la porte d'entrée. Deux jours plus tard, j'étais employée de ce restaurant.

Mon pied frappa contre le mur, je ne supportais plus les cris de cette moule que Dax avait ramené chez nous. J'avais envie de lui faire bouffer ses rajouts, de lui enfoncer ses yeux au fin fond de ses trous et surtout, de lui faire comprendre que ces gémissements digne d'un film pornographique ne faisait en rien d'elle une femme attirante. Je repoussais ma couette, me redressant, furieuse. Je voulais dormir calmement et je ne désirais pas que Dax puisse prendre son pied cette chose. Je sortais de ma chambre, ouvrant alors celle de mon colocataire. Je m'appuyai contre l'encadrement de la porte, ravie de perturber aussi rapidement cet instant intimité. Merci bien grognai-je tout en refermant la porte violemment, ravie que cette cochonne ai terminé de faire comprendre à tout notre immeuble qu'elle était en ce même en train de se faire culbuter par mon meilleur ami. En sortant, je suis passée par la cuisine afin d'attraper une bouteille d'eau, pour ensuite retourner m'enfermer dans ma chambre. Je reprenais place au fin fond de mon lit, me laissant envahir par la chaleur de ma couette. Finalement, ce qui m'agaçait le plus n'était pas leur partie de jambe en l'air, mais que Dax ne vienne pas se glisser dans mes bras, simplement. J'avais besoin de lui, de tendresse de sa part, sans qu'on chercher à en comprendre la signification.

Je fis tombée ma pomme, celle-ci pris d'ailleurs un malin plaisir à rouler le long du sol jusqu'à taper contre le mur de notre appartement. Ma bouche était entrouverte, ma respiration semblait s'être arrêté, j'avais beaucoup de mal à réaliser ce que je venais d'apprendre. Cet enfant, son enfant ? Qu'on me frappe, violemment, et qu'on me ramène au sein de notre réalité. Je savais mon quotidien simple, mais je n'avais en aucun désiré, ou ne serait-ce rêvé qu'un enfant vienne perturber ce rythme. Je n'arrivais pas à bouger, ni même à articuler la moindre phrase, le moindre mot susceptible d'exprimer cette chaîne d'émotion qui me parcourait. Tout mon corps semblait s'être radicalement immobilisé à l'instant même où Dax m'avoua que ce bébé, était le sien. Dax, soit, l'homme dont les plantes ne tenaient pas plus de deux jours, allait devoir s'occuper d'un enfant ? Foutaise, laissez-moi rire. Et moi dans tout ça ? J'allais, de toute évidence, devoir l'aider. Je me laissais tomber contre l'accoudoir de notre canapé, tremblante. Un soupire m'échappa, les minutes défilaient. Enchantée, petit bonhomme murmurai-je enfin, à l'intention de cet enfant qui semblait tout aussi perturbé que nous par cette situation. Je lui tendais doucement ma main, celle-ci était légèrement tremblante mais néanmoins sûre de ce qu'elle attendait. Je pris l'enfant dans mes bras, lui apportant un peu de ma tendresse. J'étais foutrement énervée contre Dax, mais néanmoins réaliste. Lui hurler dessus, qu'est-ce que ça allait bien pouvoir changer ? Rien, on est d'accord. Je retournais me poser contre notre canapé, glissant le bout de mes doigts le long du visage de cet enfant. Je découvrais avec curiosité sa peau, douce, essayant de retrouver des traits caractéristiques de Dax sur ce petit être. Mon rythme cardiaque s'emballait à fur et à mesure que mes doigts glissaientcontre sa peau, jusqu'à ce que je finisse par la déposer sur son ventre. Notre vie s'annonçait, bien différente.

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